Je suis allongé ici, sur son lit, depuis ce qui semble être une éternité, bien que les chiffres rouges de l'horloge disent autre chose.Elle m'a laissé ici, nu, une pièce d'échec blanche posée de façon précaire sur mon ventre frémissant...
"Si elle n'est pas là, exactement au même endroit, à mon retour, vous le regretterez."
La menace dans sa voix ne laissait aucun doute sur sa sincérité.Elle m'a laissé avec un baiser qui m'a donné envie d'en avoir plus.Mouillé.Chaud.Dominateur.Elle aussi ne portait rien, même si elle n'avait pas l'air aussi vulnérable que moi. Même nue, elle était habillée d'un pouvoir qui rendait difficile de respirer...
Ou peut-être que c'était la douleur qui brûlait les nerfs de mes parties les plus sensibles.Recourbant mes doigts en poings, mes ongles mordant dans mes paumes douces si fort que je me demandais s'ils ne faisaient pas couler le sang, j'ai combattu le désir primitif de m'échapper.Ce serait si simple. Aucune corde ou chaîne ne me retenait. Seulement la promesse que, si je tenais bon, si j'étais une bonne fille pour elle, elle me permettrait de venir pour elle. J'ai essayé de m'accrocher à cette pensée, comme un homme qui se noie s'accroche à une bouée de sauvetage. J'ai fait de mon mieux pour me distraire de l'agonie qui brûlait mes tétons et mon clitoris.
Plus tôt, elle les avait enduits de pâte de gingembre. Un par un, avec une main recouverte d'un gant en latex bleu. D'abord le droit. Elle avait utilisé une brosse à badigeonner, ses poils doux caressant mon téton raide, le trompant tandis qu'elle appliquait une puissante couche de douleur sur la surface sensible.Et puis, tout simplement parce qu'elle est à la fois cruelle et affectueuse, elle a fixé une ventouse sur le tube, tournant la vis jusqu'à ce que le vide l'étire au double, voire au triple de sa longueur normale.